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 Paris, la ville de l'amour et de la mode [libre]

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MessageSujet: Paris, la ville de l'amour et de la mode [libre]   Paris, la ville de l'amour et de la mode [libre] EmptyMar 22 Nov - 20:47



Paris, la ville de l’amour et de la mode.





    Le soleil se leva sur l’appartement d’Alice. Les minces rideaux posés sur les fenêtres laissaient avidement passer les rayons d’or. Ce faible rayon lumineux se posa sur les paupières fermées de la jeune fille. Le levé du soleil ne la dérangeait plus depuis quelques mois. Depuis qu’elle se couchait tard et qu’elle souhaitait vraiment dormir du plus qu’elle le pouvait, jusqu’à la dernière minute de repos. Avant, elle avait un sommeil très léger. Un moindre bruit ou une petite lumière la réveillait immédiatement. Malheureusement pour elle, les appartements de fortunes étaient très mal isolés et les embouteillages, toujours présents, de la capitale l’avaient habituée à dormir en toute circonstance. Cela lui avait joué des tours par moments. Lors d’un raid aérien, il fallut que son chien la réveille afin qu’ils survivent au bombardement.
    La guerre. L’une des plus horribles choses créées par l’humain en lui-même. Les armes devenaient de plus en plus massives et destructrices. L’Irlande n’avait pas survécu et l’Angleterre en avait prit possession. C’est pour une de ces raisons qu’Alice s’était « enfuie ». La jeune fille semblait avoir tout le temps besoin de liberté. Mais dans un monde en guerre la liberté était assez dure à trouver.  Finalement, elle avait réalisé son rêve de jeune fille, son rêve d’avant la guerre, son rêve d’habiter enfin à Paris. La capitale de l’amour et de la mode. Elle avait mit que quelques mois avant de parler le français et un an plus tard, elle le pratiqué couramment.
    Pourtant, dans la misère et la cruauté, la vie des citoyens semblait continuer son cours comme si rien n’avait changé. Les citoyens, ou la plus part, fermaient les yeux sur ce qui se passait dans l’armée. Ils fermaient les yeux sur les anomaux. Préférant oublier.

    Son réveil sonna environ une demi-heure plus tard. Alice se leva sans hâte. Elle était encore troublée, elle avait rêvé de Martin. Cela faisait environ un an qu’elle n’avait plus pensé à lui. Surement une dure journée s’annonçait pour elle. Tant pis, elle y ferait face ; comme chaque jours de son existence. Après avoir prit une chaude douche, elle fit la vaisselle qu’elle avait laissée la veille. Bon, comme souvent, elle aurait un peu de retard, tant pis, ce n’était pas nouveau chez elle. Alice prit deux tartines qu’elle recouvrit de beurre avant d’y ajouter un peu de miel. C’était un de ses péchés mignons. Elle trempa ces dernières dans son lait, but un verre de jus de fruit et laissa le bol et le verre dans l’évier. Elle les nettoierait en rentrant ce soir, si elle aurait le courage. Furtivement, elle se déplaça dans la salle de bain afin d’astiquer ses dents et de se maquiller. Enfin prête, elle prit ses clefs, son husky (nommé Punki) et descendit les étages. Dans son appartement, il n’y avait pas d’ascenseur. Encore un inconvénient au fait qu’elle n’avait pas énormément d’argent. Ces appartements avaient étés construits rapidement par le gouvernement afin d’y loger les habitants du pays mais le gouvernement gardait l’optique qu’ils seraient bientôt rasés, il n’avait donc pas beaucoup investit dedans.
    La rue était peu peuplée à cette heure du matin mais les fidèles du bar où travaillait Alice l’attendaient. Ils n’étaient pas très nombreux mais tous étaient de bonnes humeurs et très joviales. Punki la guidait plus qu’il ne la suivait. Il lui apportait force et protection. Surtout que la vision d’Alice était encore engourdie par la fête qu’elle avait faite hier avec ses amies. Arrivée devant le bar, elle y rencontra Grégoire Hulki. Il faisait partit des vieux hommes qui partaient le matin tôt et qui mangeaient leur petit déjeuné au bar avant de partir travaillé. Bien qu’il soit à la retraite depuis quatre ans, Grégoire continuait à travailler afin de pouvoir manger et se loger mais aussi parce qu’amputé lors de la guerre, il avait continué à vouloir aider son pays à gagner sans aller au front. Il n’était pas maigre et un peu trapu. Ses cheveux blancs prenaient le dessus sur sa tignasse noire. Il lui sourit.



      « Alors, encore en retard jeune fille. Demanda-t-il en ricanant.
      -Et oui, j’avoue avoir eut une dure soirée hier. Expliqua Alice.
      -Ah ces jeunes ! »



    Chaque jour c’était le même cinéma. Il se plaignait de la lenteur et du peu de dévouement de la jeunesse française. Chaque jour elle lui répondait, en plaisantant, que la flemme les avait touchés en même temps que la guerre.
    Il suivit Alice à l’intérieur de la salle et prit sa table habituelle. Alice se mit à lui préparer son breakfeast alors que la salle se remplissait déjà. Tous la connaissaient et la respectaient sur le fait qu’elle faisait beaucoup d’heures supplémentaires afin de pouvoir vivre. Elle aussi était bien touchée par la guerre et ses inconvenants.

    Vers midi, son patron arriva. Elle lui fit la bise et il s’en alla dans la cuisine. Il avait la quarantaine et cela faisait bien trente ans qu’il travaillait dans la cuisine. Les clients du midi commencèrent à arriver puis Ariane, une serveuse, se ramena, en retard. Les deux filles rigolaient beaucoup sur ce fait, disant qu’elles n’étaient pas de bons exemples pour les futurs enfants. Ariane avait la vingtaine et élevait un enfant qu’elle avait eut avec un homme qu’elle aimait mais qui s’en était allé au front. La vie sans lui, lui semblait dure.
    Une personne inconnue du bar arriva. Et comme les inconnus faisaient peur à Ariane, Alice s’en chargea, elle s’avança délicatement vers elle et lui demanda ce qu’elle voulait manger ou boire.

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MessageSujet: Re: Paris, la ville de l'amour et de la mode [libre]   Paris, la ville de l'amour et de la mode [libre] EmptyJeu 24 Nov - 15:51

Une heure et demie. C’est à peu près le temps que m’avait duré le vol depuis cette petite ville côtière d’Irlande qui m’avait vue naître, jusqu’à la capitale française. A ajouter à l’heure de déc alage entre les deux pays, je m’étais donc projetée de deux heures trente dans le futur. Un grand pas en avant, hein ? J’aurais dû fuir Wicklow depuis un bon moment, mais le courage m’avait toujours manqué. Jusqu’à aujourd’hui, du moins, puisque je me retrouvais maintenant plongée au beau milieu d’un pays dont je ne connaissais que très peu de choses, à vrai dire. Même la langue me restait assez peu familière. Je comprenais sans problème tout ce que l’on me disait, mais mon français était tout de même assez approximatif, et j’avais parfois du mal à me faire comprendre en retour. Enfin, la grande majorité des gens ayant des notions d’anglais, même ici, je m’en sortais toujours relativement bien, et heureusement.

Il était aux alentours de treize heures, heure locale. Un peu paumée dans les rues de Paris, bondées de monde, je demandais régulièrement mon chemin, même si je n’avais aucun but précis et ne savais de ce fait pas réellement où j’allais. J’étais on ne peut plus dépaysée. Les gens se pressaient à l’extérieur, comme si leur vie passait à cent à l’heure et qu’ils allaient toujours être en retard quelque part. La plupart me dévisageaient comme si j’étais une extraterrestre, puis continuaient leur route sans plus d’égard. Bon, ce n’était probablement pas plus mal, mais peu importe.
Je commençais à fatiguer, moi. Après quelques minutes qui me parurent interminables à errer dans les rues, je décidai finalement de m’arrêter dans un bar. De nombreuses personnes s’y trouvaient déjà, et j’eus à peine le temps de prendre place à une table qu’une jolie serveuse vint me demander si je désirais quelque chose. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le service était rapide et efficace, ici. Peut-être même un peu trop. Je n’avais pas eu le temps d’y réfléchir, et c’est donc naturellement, mais sans grande conviction, que je lançai un léger :


« Une bière, s’il vous plait. »
Lorsque la demoiselle fut repartie, je repris le cours de mes pensées là où je les avais laissées. Je n’arrivais toujours pas à croire que j’avais tout envoyé valser, et que j’avais finalement réussi à prendre le nouveau départ que j’espérais depuis des années. Mes affaires m’attendaient à l’hôtel, et je n’avais sur moi qu’un peu de liquide, mon passeport et tous les papiers nécessaires au voyage.. J’avais envie de faire de nouvelles rencontres, de voir si quelqu’un ici en valait vraiment la peine. C’est d’ailleurs ce qui explique la réplique qui va suivre.

« Dites, ça vous dit de boire un verre avec moi ? C’est moi qui offre. »
Oui, c’était plutôt direct et inattendu, et je doutais fort que la belle inconnue puisse arrêter de travailler comme ça, sur la demande d’une cliente, mais je n’avais pas grand-chose à perdre à proposer..


Dernière édition par Katelyn C. O'Shane le Dim 27 Nov - 9:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Paris, la ville de l'amour et de la mode [libre]   Paris, la ville de l'amour et de la mode [libre] EmptySam 26 Nov - 10:17


Paris, la ville de l’amour et de la mode.





    La jeune femme assise était assez jolie. Alice fut un peu jalouse de ses fins traits, de sa chevelure d’or et de ses yeux bleus pétillants. M’enfin, il faut dire que ce portait physique ne correspondait pas au caractère de la jeune brune. Cette dernière, toute souriante s’avança vers la jeune femme et lui prit sa commande. Lorsque la femme parla, une vague nostalgique transporta Alice. Où avait elle déjà entendu cet accent ? Il lui était si familier. Hochant la tête, Alice se déplaça vers le comptoir, l’esprit complètement perturbé. Soudain, alors qu’elle prenait un verre, elle se rappela ! C’était le sien. Son propre accent lorsqu’elle était partie d’Irlande. La jeune blonde ne devait pas s’être aperçut qu’Alice était de même nationalité qu’elle car Alice avait bien perdu cet accent au fils des années passées en France.
    Soudain, elle se souvient. Des souvenirs qu’elle avait plongés au fond, tout au fond, des méandres de son cœurs afin que ses souvenirs ne reviennent plus la hanter. Sa mère berçant son petit frère, son père buvant sa bière. Alice n’avait que dix ans à l’époque mais elle se souvient qu’elle aimait vraiment la bière blonde, comme beaucoup de monde en Irlande. Sa famille ne lui manquait pas, loin de là. Mais avec ses souvenirs, elle prépara une bière blonde à la jeune Irlandaise. Le verre en main droite et une coupelle dans l’autre, Alice s’avança vers la table, toute souriante. Et une fois qu’elle eut posé ses affaires sur la table, elle fut vraiment étonnée de la question de la blonde.
      « Dites, ça vous dit de boire un verre avec moi ? C’est moi qui offre. »

    C’était tellement inattendu et gentil qu’Alice mit un petit temps avant de répondre.
      « Cela est très gentil de votre part, mais en ce moment je travail. Retrouvez moi vers vingt heures au bar, j’aurais finit ma journée. »

    Alice sourit, posa l’addition dans laquelle était écrit son prénom et nom. Le dernier détail était sans importance mais son prénom, ça pouvait toujours servir. Un client l’appela et Alice prit congé en espérant qu’elle pourrait s’éclipser vers vingt heures. Cette jeune femme l’intriguait et, par sa nationalité, rendait Alice nostalgique du pays qu’elle avait été obligée de quitter.

[Désolée, c'est pas très très long =(, je me rattraperais durant la suite.]
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MessageSujet: Re: Paris, la ville de l'amour et de la mode [libre]   Paris, la ville de l'amour et de la mode [libre] EmptyDim 27 Nov - 9:36

La serveuse était on ne peut plus souriante, parfaite pour le poste. J’avais un peu de mal avec toutes ces formules et tous ces gestes de politesse que je jugeais particulièrement hypocrites et superficiels, mais la pauvre jeune femme n’y était pour rien. Son patron lui avait probablement expressément demandé d’agir ainsi. Une si jolie demoiselle, avec le sourire qui va avec en plus, ça attire les clients – surtout les mecs en manque, mais passons.
Je ressentis pourtant une certaine gêne chez mon interlocutrice. On aurait dit de la nostalgie. Il valait mieux ne pas montrer l’étendue de mes dons dès maintenant, c’est pourquoi je n’en laissai rien paraître. J’espérais simplement ne pas avoir ravivé de mauvais souvenirs. De toute façon, même si c’était le cas, je n’y pouvais pas grand-chose, j’avais agis le plus naturellement possible..
Visiblement, la question qui suivit son retour ne manqua pas d’étonner l’inconnue, qui ne répondit pas tout de suite. Elle me proposa finalement de la rejoindre à vingt heures, c'est-à-dire à la fin de son service. Sur l’addition qu’elle me tendit se trouvait son nom et son prénom. Alice Smith. C’était un ensemble assez courant, qui ne me renseignait pas particulièrement sur son identité, mais c’était un début. Je lui adressai donc un léger sourire, et lui laissai un pourboire conséquent. Je terminai ensuite tranquillement ma boisson, puis sortis du bar.

Bon. J’avais donc plusieurs heures devant moi, et aucune idée de ce à quoi j’allais bien pouvoir les occuper. Je ne connaissais pas les environs, et j’avais déjà essayé de me balader au gré des rues, ça ne m’avait pas spécialement plu.. Paris était réputée pour ses considérables choix en matière de mode mais, personnellement, ce n’était pas vraiment mon truc non plus. Je détestais faire les boutiques, et il était hors de question que j’y passe mon après-midi. Je décidai donc de passer par l’hôtel, qui ne se situait pas très loin de là.
J’y découvris ma valise, déposée au pied de mon lit. C’était une chambre plutôt banale, mais assez vaste. Je décidai de ranger mes affaires dans les armoires, étant donné que j’allais certainement passer plusieurs jours dans la capitale. Je n’avais pris de vêtements que pour une semaine. Si besoin, je n’aurais qu’à laver ce dont j’avais besoin à la main. Le sommeil commençait à se faire sentir.. Ou alors, ce n’était que l’appel des couettes qui, même lorsque j’étais en pleine forme, suffisait à me faire dormir de longues heures. Je me glissai donc sous celles-ci, et fermai les yeux. Il ne me fallut que quelques minutes pour m’assoupir. Ce fut un sommeil sans songes, mais très reposant.

Je me réveillai quelques heures plus tard, tous les sens en alerte. Quelle heure était-il ? Pourvu qu’il ne soit pas passé vingt heures.. Je regardai machinalement le réveil au préalable déposé sur ma table de chevet : 19h50. Voilà qui risquait d’être assez juste.. Sans même prendre la peine de refaire mon lit, j’enfilai ma veste et dévalait les escaliers à toute vitesse, tout en appelant un taxi. Arrivée au bar devant lequel j’avais rendez-vous, j’étais complètement essoufflée.. Mais presque à l’heure. Il était 20h02 précisément. Lorsque j’aperçus la dénommée Alice, un large sourire étira mes lèvres.
« Pas trop dure, cette journée ? »


[Pas d'soucis, j'ai pas donné dans la longueur non plus, mais c'est la qualité qui compte, pas la quantité. Wink]
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MessageSujet: Re: Paris, la ville de l'amour et de la mode [libre]   Paris, la ville de l'amour et de la mode [libre] EmptyLun 5 Déc - 16:40


Paris, la ville de l’amour et de la mode.




    Après la sortie de la jeune Irlandaise, Alice fit de son mieux afin de travailler le plus vite possible. Elle fit le double de tâche et ne fit attendre aucun client. La jeune femme n’avait encore jamais rien demandé à son patron mais elle le fera lorsqu’elle en aura le temps. Un temps qu’il lui fallait absolument prendre si elle voulait sortir ce soir. Malheureusement, cette nuit n’était pas la bonne de la semaine, en effet, comme celle de l’avant veille, elle devait faire la fermeture, soit elle quittait le bar vers quatre heures du matin. Cette obligation ne dérangeait nullement Alice, la jeune femme en profitait pour danser et pour s’amuser avec les clients. Ceci apportait beaucoup de convivialité dans le bar et apportait des clients aussi. Depuis son arrivée dans le bar, ce dernier florissait et était plein de vie et de joie. C’était la petite réussite personnelle de la jeune femme bien que tout le monde accordait cette réussite au gérant.
    Vers dix neuf heures trente, la vaisselle était faite, les tables lavées, la cuisine nettoyée, les bouteilles rangées, les poubelles sorties. Tous les clients avaient étés servis et débarrassés et la moitié du monde était déjà sortit. Alice s’approcha timidement de son parton. Il lui sourit puis voyant qu’elle baissait la tête, il la questionna.
      « Que se passe t’il donc ?
      -J’aimerais avoir la permission quitter le travail dans une demi-heure et faire la fermeture jeudi soir plutôt. »

    L’irlandaise le laissa penser pendant un petit moment sans l’interrompre puis elle fut soulagée lorsqu’il sourit et qu’il lui accorda la permission. Alice le remercia et durant les vingt minutes qui suivirent elle se changea et passa un nouveau coup de maquillage. Elle mit sa plus belle robe qui traînait dans son casier avec ses bottes à talon aiguilles. A vingt heures, la jeune femme était déjà dans la salle du restaurant, son chien assis près d’elle, le sac à main sous le bras. Katelyn la questionna sur sa journée. La jeune femme lui répondit qu'elle avait été sympa et l'en remerciait. En sortant du bar, Alice entreprit de se présenter.
      « Au faite, appelles moi Alice. (Elle sourit) Je suppose que je peux te tutoyer, je me sentirais vraiment mal à l’aise sinon. »

    Elle espérait que sa bonne humeur et son enthousiasme irait droit au cœur de l’irlandaise. Une fois les présentations finies, Alice expliqua qu’elle devait passer à la maison afin d’y déposer le chien et de prendre son scooter. Son estomac qui gargouillait lança le sujet sur le dîner. Alice avait faim, elle n’avait pas mangé. Il fut donc conclu qu’après être passé à l’appartement, les deux femmes iraient manger dans une brasserie qu’Alice appréciait. Le chemin vers la maison fut très agréable et riche en conversations de tout genre. En particulier, Alice la questionna sur sa journée à Paris. Elle sourit lorsqu'elle entendit que Kathie n'avait fait que dormir. Tant pis, ce week end elles pourraient se balader et visiter la Capitale française.
    Alice donna un casque à Katelyn Puis elles montèrent sur le scooter. La jeune femme était une personne très prudente et elle ne fit aucun excès. Elles arrivèrent au niveau de la brasserie. C’était une belle nuit sans nuage, Alice appréciait ces types de nuits, elle ferait surement la fête jusqu’au bout de la nuit si sa compagne l’accompagnait.
      « Alice ! Cria l’homme au comptoir du bar lorsque que les deux femmes poussèrent la porte d’entrée.
      -Bonjour David. Il te reste une table ?
      -Bien sur ! »

    L’homme conduisit les deux femmes au niveau de la table ayant la plus belle vue. De l’endroit où elles étaient, on pouvait apercevoir la cathédrale de Notre-Dame, cette dernière était éclairée de toutes parts afin de donner de la satisfaction aux visiteurs du pays.

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MessageSujet: Re: Paris, la ville de l'amour et de la mode [libre]   Paris, la ville de l'amour et de la mode [libre] EmptySam 10 Déc - 21:17

La belle inconnue avait visiblement pris le soin de se changer. Elle revêtait maintenant une jolie robe noire, et des bottes à talons aiguilles, qui me plaisaient plutôt bien d’ailleurs, je dois dire. J’en regrettais presque de ne pas m’être mieux habillée.. Personnellement, je portais le même jean bleu marine, et le même t-shirt « Save a bamboo, eat a panda » que ce matin. J’avais aussi ma perpétuelle paire de bottes noires, avec une petite barre de pics vers le bas. Je n’avais pas pris la peine de me maquiller non plus. Faut dire que c’était le genre de choses qui ne m’arrivaient pas souvent. Je ne jugeais pas particulièrement utile de me métamorphoser complètement pour faire bonne impression. Je restais moi en toute circonstance, pour résumer. Quoi que la dénommée Alice puisse en penser, je ne pouvais plus faire marche-arrière, et je n’en avais pas spécialement envie, de toute façon.

J’aimais beaucoup les animaux, c’est pourquoi la vue de son petit chien assis près d’elle ne manqua pas de m’extirper un léger sourire complice. Je m’approchai donc de l’animal, et le flattai calmement, tout en répondant à mon interlocutrice. La petite bête n’était pas farouche du tout, et se laissa faire. Elle avait même l’air d’aimer ça.


« Pas de soucis. Je m’appelle Katelyn, enchantée. »
Voilà, les présentations étaient faites. La soirée s’annonçait relativement joyeuse. La jeune femme était enthousiaste, et avait déjà tout prévu. Elle me conduisit jusque chez elle, où elle déposa son animal de compagnie, avant de s’armer de son scooter, et de repartir. J’avais toujours rêvé de monter sur un scooter, chose que je n’avais encore jamais faite. C’est donc confiante que je pris place à l’arrière de l’appareil, m’accrochant timidement aux hanches de mon interlocutrice. Le trajet fut on ne peut plus calme. Peut-être même un peu trop pour moi, qui aurais préféré plus de vitesse et de sensations fortes, dont je raffolais. Tant pis, ce serait pour une prochaine fois.

A peine arrivées, nous fumes accueillies par un jeune homme, David, qui semblait bien connaître Alice. Celui-ci nous invita à le suivre, et nous désigna une table pour deux, juste à côté de la fenêtre. Je le remerciai avant de prendre place, puis regardai par la fenêtre. On y voyait aisément ce que je distinguais comme étant la cathédrale notre Dame. J’allais avoir pas mal de choses à visiter dans les environs. Tant mieux, je n’avais pas l’intention de repartir tout de suite. Après quelques secondes, je portai à nouveau mon regard sur la jeune femme.


« C’est sympathique comme endroit.. Tu m’as l’air de bien connaître les environs, et les coins sympas. Tu me feras faire une petite visite, un de ces jours ? »
Mon ventre me signifia alors qu’il était temps de manger. Je n’avais pas eu le temps d’avaler quelque chose aujourd’hui, il était temps de se rattraper. Je feuilletai donc rapidement le menu proposé par la brasserie, et optai pour quelque chose de simple, mais bourratif. Alice allait probablement me prendre pour une américaine en puissance, mais un bon steak-frites, y’a rien de mieux pour se remplir la panse. J’appelai donc un serveur, et commandai.

« Ce sera un steak-frites et un coca pour moi, s’il vous plait. »
Elle s’adressa ensuite à sa vis-à-vis :

« Tu as choisis ? C’est moi qui offre. »
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