Imani Greggson

Description Physique

Contrairement à son frère, Imani n’est pas très grande, elle mesure environ 1m65. Elle est métisse car sa mère était d’origine africaine et son père de type européen. Ses yeux sont marrons et ses lèvres pulpeuses.
Ses cheveux sont tellement bouclés lorsqu’ils sont lâchés qu’ils forment une afro, mais ils sont la plupart du temps tressés en grosses nattes qui descendent jusqu’à ses omoplates.
Elle est très mince et est souvent vêtue d’un pantalon large et d’un t-shirt ou d’une robe juste au-dessus du genou. Elle ne porte aucun vêtement plus court que ça. Ses chaussures sont ou des baskets, ou des sandales, et elle a souvent sur elle le blouson de cuir marron de son frère.

Caractère

Imani est calme et ne parle pas beaucoup, mais elle écoute et elle observe. Où qu’elle se trouve, elle prête attention aux conversations des gens autour d’elle et aime détailler leur apparence. C’est une habitude qu’elle a depuis son enfance, elle le faisait déjà lorsqu’elle était seule dans la cour de récréation. Elle est aussi timide et n’aime pas les contacts, sauf si la personne est parvenue à gagner sa confiance et son affection. Là, ces contacts la rassure. Elle est aussi plus souriante et bavarde avec les gens de confiance. De plus, Imani ne se met pas facilement en colère mais, lorsque sa colère explose, elle peut perdre le contrôle de son pouvoir. Pareil quand elle panique.
A cause des voix qu’elle entend, elle se comporte parfois de manière différente. Dans ces moments, elle semble s’adresser à un interlocuteur invisible et marmonne à propos de « monstres ».

Histoire

« - Maman, pourquoi tu m’as appelée Imani ?
- Tu n’aimes pas ton prénom ?
- Si, mais . . . Il est bizarre, non ? Personne ne s’appelle comme moi.
- C’est un prénom d’Afrique subsaharienne. Mes grands-parents étaient originaires de là-bas, ils parlaient une langue qu’on appelle le lingala.
- Et ça veut dire quoi, en lingala, « Imani » ?
- « La foi ». »

La fillette de sept ans, installée sur les genoux de sa mère, leva la tête vers celle-ci pour lui adresser un regard interrogateur, tirant un sourire attendri à la jeune femme.

« - La foi . . . ?
- Oui. Je voulais tellement une petite fille, j’ai beaucoup prié. Et finalement, tu es arrivée. Dieu m’a écoutée. Alors je t’ai appelée comme ça.
- Oh.
- Ecoute toujours la voix de Dieu, Imani. Il est bon. »

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« Imani. »

L’adolescente leva les yeux de son carnet à dessin, stoppant un instant les mouvements du crayon sur la surface lisse du papier. Assise à même la moquette de sa chambre, elle trouva son frère encore plus grand que d’habitude. Il se tenait appuyé contre le chambranle de la porte, les yeux rougis et un rictus douloureux tordant le coin de sa bouche. Un silence passa, puis le plus âgé se déplaça jusqu’au lit de sa cadette, où il se laissa tomber. Sans un mot, elle le rejoignit et se blottit contre lui.

« Imani, Papa et Maman ont fait un accident. Ils sont morts. »

Un court instant, l’adolescente cessa de respirer. Son regard parcourut la chambre, le crucifix de bois accroché au mur et ses livres de cours éparpillés sur le sol tandis que la main de son frère caressait ses cheveux. Deux ans plus tôt, à treize ans, elle avait commencé une scolarité à domicile. Parfois, elle ne supportait plus la foule d’élèves autour d’elle, puis il y avait eu les crises d’angoisses. Ses parents l’avaient gardée avec eux, ils avaient eu peur. Peur de la perdre. Imani savait que le gouvernement emmenait parfois ceux qui avaient des . . . problèmes dans leur tête. De toute façon, elle n’avait jamais eu de vrais amis. Sa famille était son univers.

Une larme silencieuse roula sur sa joue et tout à sa douleur, elle lâcha son crayon qui s’envola, flottant devant ses yeux.

« NON ! Imani, n’utilise pas tes pouvoirs, je t’en prie. »

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Imani se retourna une nouvelle fois dans le lit et plaqua ses mains sur ses oreilles.
« Que crois-tu que tu es ? Un monstre. Rien de plus. »
La jeune fille sanglota. Encore cette voix . . . Elle ne la laissait plus tranquille.
« Les gens comme toi ne sont pas humains. Le comprends-tu ? Ils devraient disparaître.»
Non. Non, c’était faux. Mais la voix insistait, encore et encore. A ses côtés, Alexander ne dormait pas. Il tendit le bras et passa sa main dans les cheveux de sa sœur, comme à chaque fois, pour la rassurer. Dehors, la pluie martelait sauvagement les fenêtres de sa chambre, se faufilant sous les battants moisis et gouttant sur la moquette.

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