La fuite ...

Seulement trois mois se sont écoulés depuis le début de la grande guerre ... Les relations entre les nations sont tendues . Les deux camps se disputent les annormaux par tous les moyens . Difficile de différencier les gentils des méchants ... Ce qui est certain , c'est que le monde d'aujourd'hui est dangereux pour un annormal tel que moi ... Bien qu ' ayant été dénoncé par pur hasard ... il se trouve que ce hasard ce soit révélé exact . Cela fait maintenant deux jours et deux nuits que j'ai quitté mon appartement précipitement pour fuir le pays . Il est prèsque  3h du matin , il fait froid mais il n'y à pas beaucoup de vent ... heureusement . Le silence n'est rompu que par les voitures qui traversent la frontièrre , éclairant de leurs phares mon visage fatigué ... Les contrôles sont fréquents , mais grace à mon " don " , je n'aurais aucun mal à passer la frontière ... Pour une raison que je n'ai jamais su expliquer , les aires d'autoroutes sont éclairés la nuit ... Ce qui pour une fois m'arrange bien . Je profite donc de l'ombre d'un chêne pour passer derrière un mur . De là , il me fût facile d'atteindre un champ ou l'obscurité était totale ... Je venais de traverser la frontière . Enfin sorti de l'Alsace , j'arrivais en Baden Württemberg . Mes cours d'allemand au lycée allaient peut être enfin servir ... Il faut que je trouve un gîte ou une auberge de jeunesse ... cela ne devrait pas être trop compliqué ... Après avoir traversé une dizaine de champs , je vennais de trouver une petite ferme ... je frappa donc à la porte . Au bout de quelques secondes une vieille femme m'ouvrit , l'air surprise de voir quelqu'un toquer à cette heure ( ce qui était tout à fait normal ... )

" - einshuldigung , kan ich das nacht shalfen bitte ? "

Certes , ma conjugaison laissait à désirer ... mais l'idée principal était là ... ma question était claire ...
Mon accent ignoble lui fit instantanément comprendre que j'était français
( en meme temps , nous étions près de la frontière ... ) Elle essaya de me répondre :

" - oui , euh , dormir ... cette nuit ... euh , ja ... je avoir chambre pour ami ... vous venir ! "

Son niveau en Français était à peu près le meme que le mien en Allemand ...
ce qui tombait bien , car je n'aurais pas à répondre à des questions gênantes ...
Par chance , cette dame habitait seule , sortait peu , et n'avait pas le téléphone chez elle ...
aucun risque donc d'appeler l'armée ou autre ... Je me demmandais meme si elle était au courrant pour la guerre ...
Elle me mena à la chambre d'ami . c'était une petite chambre , mais elle était quand meme plus spacieuse que l'ancienne chambre de mon ancien appartement ...
Le lit une-place était assez confortable , et comme je n'avais qu'un sac à dos pour bagages , je le posa à coté du lit , et m'endormit tout habillé dans le lit ... de toutes façon , ma fatigue ne me permèttait pas de veiller plus .
Pendant mon sommeil , je repensa à ma fuite précipitée ... je n'avais personne à qui parler , et à vrai dire , je n'en avait pas vraiment besoin ...
La nuit passa rapidement et vers 11h du matin , mon hôte toqua à la porte de la chambre .

" - pardon , euh ... petit ... déjeuner ? "

l'avantage de se faire héberger dans une ferme , c'est certainement la tanquillitée , mais aussi les oeufs à la coque le matin ...
Après un copieux petit déjeuné , je remercia la vieille dame pour son hospitalité , et me remis en route ...
Il me restait beaucoup de chemin à parcourir ...
Je traversait ( à pied , pas là peine d'utiliser mon pouvoir en publique ) un petit village et fit une pause devant une fontaine pour me désaltérer ...


[ HRP : à toi ]

L'air était frais. J'avais mis un gros pull en espérant qu'il n'était pas très voyant. Ce fondre dans la masse, c'était ce qui il y avait de plus dur pour moi. Avec les habits que mon père m'achetait avant, j'étais presque assez sur que j'allais être reconnu. Je rasais les murs, marchait le plus naturellement possible. On ne peut pas se fier au apparence de notre temps. Sur ma route, un chien errant, qui était maigre à faire peur, se colla à moi. Je m’accroupis pour le caresser et lui donna un morceau de jambon. Regardant autour de moi si personne ne le réclamait, je lui donna une tranche de jambon entière et lui donna à boire. Le caressant une dernière fois, je m'enfuis vers un magasin d’alimentation. Le temps de prendre tout ce qui me manquait, la nuit était déjà tomber. Je sortais du magasin en vitesse. Des pensées s'échappa par ci et par là alors que je me dirigea vers une ferme. La porte c'était refermer, je l'avais vue de loin. J'attendis quelque instant avant d'entré. Par bonheur, mon allemand était ... bien. Mais j'évitais de trop parler.
Il y avait trois chambre d'amis, j'avais pris la dernière. Le lit était confortable, et il y avait aussi une petite fenêtre. Je l'ouvris en grand, laissant entré un vent frais. Je la referma aussitôt et grelotta. L'air était plus frais que je ne l'avais imaginer. Je m'allongea sur le lit qui était dur. Tant pis, c'est déjà mis que de dormir dans un grange.

A mon réveille, la dame m’apporta mon petit déjeuner que j'engloutis avec délice. Je n'avais pas beaucoup mangé la veille et il fallait que je mange un bon repas pour tenir jusqu’à ce soir. Je fis mon lit en vitesse, me lave et m’habilla le plus vite possible pour partir avant de me faire repéré. On est jamais trop prudent.
Je marchais à présent à travers le village. Il était beau, des pots de fleur par ci par là était posé à travers les fenêtres. Les habitants se réveillait peu à peu. J'aurais aimer être passé ici en touriste pour ne pas me cacher, profiter de la vie, voir de nouvelle civilisation. Mais je me remis vite les idées en place. Nous étions en guerre, des personnes que je ne connaissais pas me recherchait à cause de mon don. Tout en marchant tranquillement, mais en restant à l’affut de l'a moindre anomalie, je fredonnais une chanson dans ma tête. J'arrivais enfin à une petite fontaine. Ma bouche était sèche et pourtant ... Je ne n'hésita pas à boire quelque gorgés. En relevant me tête je vis qu'un garçon. N'osant pas lui adresser la parole, je pris un livre et commença à le lire tout en restant à l'affut.

Village du Baden Wurttemberg , 12h31 , mardi 15 Octobre 2052

J'était sur le point de repartir après avoir bu et avoir rempli une petite bouteille d'eau , quand j'appercu une fille de l'autre coté de la fontaine ... Elle était entrain de ... lire un livre ...
Cela me parraissait suspect ...

* Non ... n'importe quoi ... je crois que je deviens vraiment trop parano' avec toute cette histoire ... *

Je décida de rester encore un peu ... juste histoire de voir ce qui allait se passer ...
Bien que je venais de manger ... j'avais encore faim . Que voulez vous ... je suis un estomac sur pattes ...
je sortis un sandwitch au fromage de mon sac à dos et commença à enlever le papier alluminium .
Mais cette histoire me paraissait quand meme de plus en plus louche ... Pourquoi lisait-elle un livre juste ici ...
Peut-etre étais-je suivi ... je ne savais plus si c'était de l'instinc ou de la paranoïa ...
Enfin ... après tout ... que risquais-je à l'aborder ... non , cette question est stupide , car de nos jours , on risque tout et à tout momment ...
Finalement , je laissa mon instinc décider et je commença à ranger mes affaires ...

* Je finirais de manger mon sandwitch en route ... et j'ai encore beaucoup de route à faire si je veux arriver en russie avant demain ... heureusement , je voyage mieux la nuit ... *

Je me leva du rebord de la fontaine et jetta un dernier coup d'oeil vers la jeune inconnue ...

Mon livre m'ennuyait. Plus précisément, je m'ennuyais. Je regardais les lettres et puis c'est tout. Je regardais autour de moi puis j'entendis une penser.

* Non ... n'importe quoi ... je crois que je deviens vraiment trop parano' avec toute cette histoire ... *

Il était parano' ? Je ris un petit peu. Moi aussi. Franchement, qui ne serais pas paranoïaque avec tout ces trucs qui se passe autour de moi ... Et puis aussi, j'étais trop exciter. Parce que demain, ce sera ma fête ! Mais à cette simple pensé, je devrais me parler à moi même en disant : Et oui ma cocote, 17 ans, ça se fête ! Mais je passerais la journée seule, comme depuis quelque mois, depuis le début de ma fuite.
Je soupira et essaya de ne pas craquer. J'aurais aimer ne pas avoir ce don, ne pas à avoir à fuir. Mener une existence heureuse, avec mon Jamie. Ah, Jamie. Mon petit frère que je prenais comme mon enfant.
Mais je me remis les idées en place tout de suite. Il avait choisi son camp et mon le mien. Nos routes se croiseront un jour, j'en suis sûr, mais ce ne sera plus pareil. Pourtant, je gardais un espoir pour qu'il me rejoigne. Mais à quoi bon.
Le garçon prit un sandwich, ce qui me mit l'eau à la bouche. Et pourtant je venais de mangé ... Non. Il fallait que je garde de quoi tenir le coup jusqu'à ce soir. Je secouas la tête pour me faire chassé toute ces pensées affreuse.
Qu'allais-je faire ? Marcher et encore marcher. Peut être aller en Russie, ou en Italie ou encore Espagne ! Mais évidement, c'était beaucoup trop loin. Décidément, je ne savais pas où aller ... J'étais jeune et ça pourrais m'attirer peut être des ennuis ...

* Je finirais de manger mon sandwitch en route ... et j'ai encore beaucoup de route à faire si je veux arriver en Russie avant demain ... heureusement , je voyage mieux la nuit ... *

La vache qu'il me donne faim ! Je pris sauvagement mon sac et pris une barre de céréale. Ces dernières penser me coupa. Il allait en Russie ?! Je m'arrêta net. Pourquoi ne pas lui demander si je pouvais venir avec lui ? Non. Si cela ce trouve, c'est un militaire. Un militaire. Un frisson parcourut ma colonne vertébral.

*On se calme, pas de panique.*

Je m' efforça de respirer calmement.
Il se leva.
Je soupira.
N'osant pas lui adresser la parole et après que ma dernière bouche de céréale soit descendu, je pris ma carte et jeta un rapide coup d'œil ver la Russie. Ce n'était pas très loin et je pouvais m'arrêter en route. Je rassembla mes affaires, les fourra dans mon sac à dos et me leva d'un bon. Je aucha la tête et partit en direction de la Russie. Il allait faire froid mais peu importe. L'importance, c'est que je reste libre.
Tout d'un coup, je repensa à mon anniversaire. Il fallait que je me détende. Ce serait triste de le passer seule ...

Je commença à partir vers l'Est ... et me rendis compte que cette jeune fille m'avait devancé !

* Mais c'est qu'elle me suit ma parole ! Oo ... Attend , non ! Sois logique ... Elle est partit avant moi ... elle ne peut donc pas me suivre ... Et je n'ai dit à personne ou j'allais ... *

J'était en train de me demmander si ça n'était pas un peu gros comme coïncidence ... si , d'une manière ou d'une autre , quelqu'un savait ou je désirais me rendre ...
Non ... c'était impossible ... j'était bien trop précotionneux , ( voire maniaque ) pour laisser la moindre trace de mon passage ... Enfin j'espère ...

* Je ne connais pas les moyens employés pas le gouvernement pour chercher les personnes comme moi ... mais si elle en fait parti , alors là , ils ont fait fort ... insoupçonnable ... elle à meme un carte , pour faire plus vrai sans doute ... *

Tout en me faisant mon film sur le potentiel complot gouvernemental , je me demmandais également si ça n'était pas tout simplement un ennorme coïncidence ( après tout , ça reste possible ... )
Dans tous les cas , je devais me préparer au pire ... au lieu de la suivre ( étant donné que c'était par là que je devais aller ) , je décida de faire un détour exprès ... c'était la meilleure solution ( du moins la plus sûre ) ...
Je commença donc à partir vers le sud .

* De toutes façon , je rattraperais vite ce détour des que la nuit arrivera ... *